Les Animaux dans la ville

Vignette de couverture du livre Les animaux dans la ville
Fleurus
Voir 6-9 ans
2011

Citadins, vous pensez sans doute que la place de l’animal est à la campagne. Et pourtant… Dans nos logements, au pied de nos immeubles et sur les toits, dans les parcs, ou encore dans les sous-sols de nos villes, niche une faune débrouillarde et discrète, souvent invisible. Pigeons, renards, surmulots, chouettes hulottes, chauves-souris, blattes… Ces “clandestins” ont appris à s’adapter à des conditions de vie particulières et à cohabiter avec l’homme. Avec eux, nos cités changent de visage : elles ont des becs, des crocs, des museaux et des moustaches !

Sur les toits

Qu’y a-t-il au-dessus de nos têtes, entre nous et le ciel des cités ? Une soixantaine d’espèces d’oiseaux qui se partagent déjà les meilleures places pour chanter ou chasser. Bref, ça grouille de vie !

Chambre avec vue

Les rapaces (faucon pèlerin, faucon crécerelle et épervier) sont amateurs de falaises. En ville, ils s’adaptent à ce qu’ils trouvent ! Ils nichent sur des points culminants qui rappellent les lieux naturels escarpés : églises, cathédrales, immeubles, tours HLM. Des couples célèbres sont même installés à Notre-Dame de Paris ! De là, ils peuvent guetter leurs proies et garder l’œil sur un vaste territoire. Ils partagent ces lieux avec les choucas des tours et les martinets.

Page du livre Les Animaux dans la ville

Sérénades urbaines

Au printemps, les chanteurs donnent de la voix pour marquer leur territoire. Mais pour être efficace, il faut être entendu ! Les oiseaux choisissent donc des lieux stratégiques, en hauteur : grands arbres, antennes, cheminées. Ainsi, leurs chants portent plus loin. Tôt le matin, au-dessus du brouhaha de la ville, le mâle rougequeue noir lance son chant comme un défi, les plumes gonflées, la tête basculée en arrière. Il est bientôt imité par le rouge-gorge, le merle et l’accenteur mouchet. Et le soir, le rossignol prend le relais !

Sur un fil

Chaque année, les hirondelles arrivent avec le printemps ! Elles chassent en vol moucherons, mouches et moustiques. Entre deux vols, elles se reposent perchées sur des fils électriques, en situation dominante. Et à l’automne, elles se rassemblent sur les lignes téléphoniques avant de repartir en migration. Mais l’enfouissement des lignes les prive de ces perchoirs de choix.

Courses à chaque étage !

La bergeronnette grise est présente dans les parcs et jardins urbains, mais aussi dans les zones commerciales. Ces endroits lui offrent de grands parkings et des dizaines de mètres de toits à arpenter. Car ces toits en terrasses, couverts après les pluies de larges flaques d’eau, attirent les insectes. Futées, les bergeronnettes les capturent alors au sol ou en vol.

Résidents temporaires

L’hiver, les résidents permanents sont rejoints par d’autres espèces, attirées par la chaleur des villes. Le tichodrome échelette troque les falaises contre les murs des églises. Les mouettes et les sternes investissent les plans d’eau. Les jaseurs boréaux quittent la taïga sibérienne pour se poser dans les parcs et jardins. Ils arrivent en bandes qui peuvent réunir plus de 10 000 oiseaux !

 

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