L’ours en peluche est à la fois du côté du manufacturé, de l’artificiel, et du côté du naturel, de l’animal réel qu’il représente. Il est également pris entre nature (l’animal) et culture (le lien à l’enfance). Ce jeu entre nature et culture conduit à deux interprétations possibles de l’œuvre :
- La culture rattrapée par la nature : grouillement végétal et décomposition de l’objet manufacturé, retour à la terre (racines enchevêtrées dans le corps de l’ours, une branche qui pousse dans son ventre, un nid d’oiseau sur cette branche).
- La nature mise à mal, abandonnée, déchirée. L’idée est d’évoquer une forme d’abandon de notre enfance, et de nos liens primitifs aux animaux que nous menaçons de disparition.